Bovins de boucherie Le marché du jeune bovin s’assainit peu à peu
Sur le marché des femelles, les concours d’animaux de boucherie ont couvert une bonne partie de la demande en viande festive pour les fêtes de fin d’année. En jeunes bovins, les envois vers l’Italie ont été plus étoffés cette semaine, même si les volumes ne reflètent pas l’activité des années précédentes face à une concurrence toujours marquée de nos voisins espagnols.
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Dans les bonnes charolaises, limousines ou blondes d’Aquitaine, les tarifs se tiennent. S’agissant des réformes charolaises, les tarifs ont connu peu d’évolutions depuis six mois. Les vaches R se vendent entre 3,85 et 4,00 € en fonction des abattoirs.
En réformes laitières, les prix des prim’holsteins sont stables. Les vaches P+/O– sont valorisées entre de 2,70 et 2,75 €. Les nombreuses vaches de conformation P=3 se commercialisent entre 2,40 et 2,65 € en fonction du poids. Les femelles P– restent faiblement valorisées.
En jeunes bovins (JB), l’écoulement se montre plus régulier mais ne se répercute pas sur les prix, très largement en dessous des coûts de production. En semaine 49 [du 30 novembre au 6 décembre 2020], les stocks en ferme se sont abaissés à 7 700 animaux.
Les écarts de valorisation entre les JB charolais U= français et italiens continuent de se creuser. Sur le marché de Cholet, son cours affiche 3,65 € de moyenne tandis que la cotation de Modène oscille entre 4,20 et 4,45 €.
Du côté des blonds d’Aquitaine, les expéditions vers la Grèce se font de moins en moins en partance de la France, le marché espagnol étant plus compétitif. Les bons mâles de moins d’un an se vendent entre 4,30 et 4,60 € sans difficulté. Les prix des sujets lourds s’établissent entre 3,90 et 4,00 €.
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